Chronique du Big Royaume (La quête de La Faille)

Kamarades Mesdames, Kamarades Mesdemoiselles , Kamarades Messieurs !
Le Big Postier est, comment dit-on en Gaulois ?… un tantinet bordellique. S’il ouvre une page pour chaque extrait, tout l’espace de la tribune va nous être consacré. Aussi lui ai- je ordonné d’ordonner ses envois. Vous trouverez ici, l’ensemble des chroniques évoquant « la quête de La Faille ». A vous d’ouvrir de temps en temps cet espace pour en lire les nouveaux développements qui seront ajoutés suivant le rythme annoncé précédemment.(voir introduction)
TheBIg

Chronique du Big Royaume
Livre de La Quête De La Faille
Par Le Big Chroniqueur
OU L’ON RELATE LA JOURNEE DU PREMIER MESSAGE

C’ était une belle journée d’automne, notre rayonnant souverain The Big ( que les anges chantent ses louanges avec la voix de John Lennon) réunit au palais militaires, savants et érudits.
Il dit : « il n’y a pas de magie dans la formation des grands empires, il n’y a que de la volonté et de la science. La volonté nous l’avons, la science vous l’avez ! c’est à vous hommes de savoir qu’est échois le développement du royaume.
Le Big général demanda la parole, de ses lèvres blanches de dépit, il dit :
« Votre Majestueuse Rondeur serait-elle déçue de nos entreprises ? N’avons nous pas conquis 2 villages, sans que cela n’affecte gravement votre trésor ?
- Cela est vrai Big Général, répondit cordialement notre souverain, loin de moi l’idée de dénigrer les gestes de notre armée. Vos razzias quotidiennes sont remarquables, et nos alliés se louent l’efficacité de vos appuis et glorifient mon nom sous toutes les latitudes du monde de Travian .

Le Big Général desserra sa mâchoire, ses lèvres retrouvèrent le pourpre des lèvres que l’on trempe trop souvent dans le vin. Cependant son regard trahissait quelques inquiétudes.
En effet, après une courte pause nécessaire a l’ingestion d’une gorgée d’Heineken, notre souverain repris :
- Mais retrouve ta modestie, Big Général ! les royaumes dont tu parles nous étaient offerts, tu n’a eu aucun mérite a ces conquêtes ! et cela nous a coûté 2 sénateurs, ce n’est pas rien ! je ne rejette pas les actions militaires mais nous n’en avons pas les moyens. Pas encore…
Le Big Général s’inclina et fit un pas en arrière pour rejoindre le groupe des dignitaires.
Le Big géographe demanda la parole :
-( à suivre )

Le Big géographe demanda la parole :
- Que votre Rondouillarde Sérénité veuille pardonner mes remarques dubitatives, mais…
Le Big Géographe se racla la gorge, il choisissait ses mots.
- Mais les voyageurs rapportent que l’empire des Gaumunistes est si vaste qu’un aigle au Zénith de son vol ne peut en voir les limites. Partout , ce ne sont que cités, bourgs et villages grouillant de paysans et de soldats. S’il n’y a magie, il a fallu des siècles pour développer une pareille puissance.
- Oui, beaucoup de temps certainement, mon bon Géographe…Mais il y a aussi la science !
- La stratégie, voulez vous dire !
Le Big Général n’avait pu retenir son intervention, il le regretta aussitôt . Il baissa la tête, on devinait un regard inquiet à travers son épaisse chevelure brune.
La gorgée d’Heineken fut longue et sonore. Quand le roi posa son godet, il repris calmement.
- Science et stratégie comme tu voudras Big Général. Laissons ces débats au soin des Philosophes.
Les philosophes n’avait d’ailleurs pas attendu la suggestion du roi pour disserter à mots couverts de l’opportunité d’associer la science à la stratégie. Cela faisait un ronronnement qui, amplifié par les voûtes de pierres, devenait gênant.
La remarque de notre Souveraine Ampleur fit cesser les commentaires.
- Il y a une faille dans le système de notre monde ! La reine des € La Grande Radegonde, que …Heu…
Le Roi fit signe au Big Poète de s’approcher. Le poète murmura quelques mots à la souveraine oreille.
- Ha ! oui, très bon, j’allais le dire… repris le roi, Hum… La Grande Radegonde, « que les Dieux dispersent les nuées et inondent l’or de sa chevelure d’une éclatante lumière ! » La Reine, donc, m’a fait parvenir un message . Big Secrétaire s’il vous plait !
Nul étranger n’aurait pu deviner la présence du Big Secrétaire tant il était discret et insignifiant. Son existence se manifestait uniquement par le petit bruit persistant de sa plume grattant le parchemin.
Le Big Secrétaire se leva et lut le message de la Reine Gaumuniste.
Il terminait sa lecture quand le Big Messager traversa l’assemblée pour se prosterner au pied de notre Sérénissime Rondeur. Il portait l’écharpe noire, les nouvelles n’étaient pas bonnes, un silence glacial l’accueillit.
- Sire, dit-il, Midrasul est tombé, Midrasul nous a quitté…
( à suivre)

- Sire, dit-il, Midrasul est tombé, Midrasul nous a quitté…
Un silence pesant s’abattit sur l’assemblée. Seul persistait le grincement de la plume de l’opiniâtre secrétaire. Cela rendait l’atmosphère plus sinistre encore.
Le Roi sortit de sa torpeur et dit :
- Notre alliance s’étiole comme la glace dans le pastis…La fin de notre allié nous enlève trois villages… Combien de temps encore resterons –nous indépendant ?
Soudain, dans un sublime effort, il se propulsa hors de son trône. Dressé sur ses jambes, il exhorta ses ministres :
- Géographes, philosophes, mathématiciens, informaticiens, militaires, il est urgent d’agir ! Trouvez La Faille, trouvez-la ! Sinon…Sinon nous disparaîtrons…
Les vibrations provoquées par le retour brutal en position assise, firent choir la coupe de cervoise nordique. Le regard royal se perdit dans la contemplation du liquide s’immisçant entre les dalles. Le Roi n’avait plus envi de boire. Il percevait, maintenant, l’amertume de cette boisson.
Le Big Informaticien s’approcha.
- Sire, murmura-t-il, il y a un moyen… Un moyen tout simple.
Le Roi se méfiait des informaticiens. Ils formaient une sorte de caste et conversaient dans un langage abscons qui laissait le novice dans un profond désarroi.
- Parle clairement prévient le Roi.
( à suivre)

- Sire, dit-il, Midrasul est tombé, Midrasul nous a quitté…
Un silence pesant s’abattit sur l’assemblée. Seul persistait le grincement de la plume de l’opiniâtre secrétaire. Cela rendait l’atmosphère plus sinistre encore.
Le Roi sortit de sa torpeur et dit :
- Notre alliance s’étiole comme la glace dans le pastis…La fin de notre allié nous enlève trois villages… Combien de temps encore resterons –nous indépendants ?
Soudain, dans un sublime effort, il se propulsa hors de son trône. Dressé sur ses jambes, il exhorta ses ministres :
- Géographes, philosophes, mathématiciens, informaticiens, militaires, il est urgent d’agir ! Trouvez La Faille, trouvez-la ! Sinon…Sinon nous disparaîtrons…
Les vibrations provoquées par le retour brutal en position assise, firent choir la coupe de cervoise nordique. Le regard royal se perdit dans la contemplation du liquide s’immisçant entre les dalles. Le Roi n’avait plus envi de boire. Il percevait, maintenant, l’amertume de cette boisson.
Le Big Informaticien s’approcha.
- Sire, murmura-t-il, il y a un moyen… Un moyen tout simple.
Le Roi se méfiait des informaticiens. Ils formaient une sorte de caste et conversaient dans un langage abscons qui laissait le novice dans un profond désarroi.
- Parle clairement prévient le Roi.
( à suivre)

- Voilà : il faut que votre Graisseuse Majesté sélectionne plusieurs territoires en même temps et n’envoie qu’ un seul groupe de colon.
- Ah ! oui …Oui en effet c’est simple.
Notre Souverain s’étonna d’avoir compris la manœuvre rapidement. Un raisonnement si limpide convenait mal aux usages de cette secte, aussi demeurait-il circonspect.
Il fit signe au Big Général d’approcher.
- Big Général, dit-il, avons-nous trois colons à notre disposition ?
- Heu…Oui Sire, mais heu…
- Qu’y a t-il Big Général ?
- C’est à dire…Ce sont des jeunes diplômés…Ils sont sans expérience et beaucoup trop exaltés, mais je peux les quérir sur l’heure.
- Très bien, Big Général, quérez, quérez !
Le Général fit un volte-face martial. Il bouscula au passage le Big Philosophe venant au devant du Roi. Le philosophe s’affala aux pieds souverains.
- Et bien, Big Philosophe ! Une servilité aussi prononcée n’est pas dans les habitudes de votre maison, Hi, hi…
- Ouf !Ouf ! Votre Obésité se moque…Je voulais juste souligner un point précis du message de la Reine : la nécessité d’avoir suffisamment de culture.
- En effet, qu’en pensez-vous Big Informaticien ?
Le Big Informaticien jeta un regard noir au philosophe qui remettait tant bien que mal en ordre les plis de sa robe de chambre d’apparat. Entre philosophes et informaticiens, les querelles était fréquentes, chacun se disputant l’influence Royale.
- Hum !… D’après nos statistiques, nous avons deux fois plus de culture qu’il n’en faut.
- Bien, bien… Mais, qu’est-ce que c’est que ce boucan ?
On entendait le bruit de pas précipités montant l’escalier de la salle du conseil. Tous les regards convergèrent vers la porte d’honneur… Trois jeunes hommes portant le chapeau pointu de l’école des colons firent irruption dans la salle. En un clin d’œil, ils furent devant le Roi. Ils se découvrirent aussitôt et le point serré sur le cœur, ils déclamèrent :
- Pour le royaume
Et pour le Roi
Nous bâtirons des homes
Nous construirons des toits !
Alourdi par son armure, essoufflé et transpirant, le Big Général arriva enfin et repris sa place auprès du Roi.
Notre Souverain se pencha vers le militaire et lui confia son inquiétude :
- Dites Big Général, Ils sont pas un peu cons ces colons ?
( à suivre)

Dites Big Général, Ils sont pas un peu cons ces colons ?
( à suivre)

- Eff ! Eff ! La jeunesse Sire…
Le regard de notre monarque se voila un instant. Sans doute, songeait-il à sa première colonie. C’était il y a déjà si longtemps. L’été commençait à peine. A le tête de trois colons, aussi jeunes et enthousiastes que ceux-ci, il fondait son premier village. Ha ! en ce temps là point de menace, l’alliance qui l’assistait était si puissante…
- Splendeur et misère des empires , soupira le Roi
Puis il se leva brusquement. Le visiteur était toujours surpris de l’aisance avec laquelle il disposait de sa confortable masse.
- Allons à la salle de l’Ordonnateur et prenons une décision.
La salle de l’Ordonnateur est le temple sacré des informaticiens. En ce lieu protégé, ils s’affaire en grand nombre. Les murs sont couverts de langages abstraits et de cartes du monde de Travian colorées avec soin par nos maîtres géographes. Mais ce ne sont, paraît-il, que des tableaux destinés à séduire le visiteur car ce sanctuaire cache, dit-on, des cartes plus précieuses et plus mystérieuses. Il y aurait des cartes Vidéo, des cartes Graphiques et même une carte Mère, objets de toutes les vénérations.
Seule, une étroite ouverture relie cette salle au monde extérieur. Bien qu’elle n’ait que dix-sept pouce, on peut y voir le monde entier.
- Ordonnez, Sire, demanda le Big Informaticien.
Le Roi pointa son doigt sur la carte et dit :
- il me faut ce territoire et celui-ci !
- -208 /-128, -209/-128, traduisit le Big Informaticien.
- -208 /-128, -209 /-128 Hurla le Big Général aux colons
Les trois jeunes pionniers filèrent aussitôt. Déjà dans la cour du palais, ils excitaient les bêtes de trait et les lourds chariots s’élançaient. A peine entendait-on leur chants de voyage :
- -208 /-128
Hardi colon, hardi !
Qu’aucune chute
Ne nous déroute
Qu’aucune route
Ne nous rebute !
-208/-128 !
Le Big Informaticien passa la tête à la fenêtre et cria :
- -209/-128, aussi ! N’oubliez pas -209 /-128 !
- Hélas, leur formation ne leur permet de retenir que deux coordonnées, dit le Big Général.
La poussière du convoi signalait au loin la progression de l’expédition. Il n’y aurait qu’une seule colonie de créée. La première tentative pour découvrir le secret de La Faille fut un échec. C’était le 32 eme jour de l’automne.
( à suivre)

CHRONIQUE DU BIG ROYAUME
Livre de "La Quête de La Faille"
OU L’ON RELATE LA JOURNEE DU DEUXIEME MESSAGE
Par Le Big Chroniqueur


Sa souveraine Rondeur avait décidé que le conseil extraordinaire du 34eme jour de l’automne se tiendrait hors du palais. Le Roi appréciait ces conseils champêtres car il jugeait bon que ses ministres ne s’isolassent pas de la population laborieuse.
Les vendanges finissaient et le vin serait exceptionnel. Déjà, les paysans s’affairaient au pied des oliviers pour les premières récoltes. Il faisait beau, il ferait bon, la paix.
Le char u Roi, tiré par deux robustes bœufs, avançait lentement. Ainsi, toute la suite royale pouvait, sans trop presser le pas, accompagner le souverain convoi.
« Mathématiciens, informaticiens, géographes et philosophes. Mes chers savants et militaires, notre réunion a pour objet de réfléchir sur… »
Le Roi s’interrompit pour laisser le temps au Big Crieur de répéter ses propos, couverts par le grincement du chariot et le martèlement des sabots.
« De réfléchir sur…termina le Big Crieur.
- Sur le dernier message de la Reine Radegonde que…Hum !…que… »
Le Big Poète accourut auprès du char royal. Il entrepris une série de petits bons très gracieux pour chuchoter a la souveraine oreille.
« Ha oui ! J’allais le dire, repris le Roi. La Reine Radegonde, que les Dieux chantent ses louanges aux confins des mondes de Travian…
- …Change ses langes au couffin immonde de heu…Bafouilla le Big Crieur.
- Hum ! Fit le Roi en jetant un regard inquiet au crieur. Que notre chère Reine donc, nous a fait parvenir ce jour. Big Secrétaire s’il te plais…
Le Big Secrétaire, embarrassé par son écritoire et son encrier, entrepris la lecture de la missive :
« …. La réponse était pourtant entre ses mains mais comme bien souvent l'évidence que nous avons sous les yeux ne se voit pas , notre regard se pose sur l'horizon alors qu'à nos pied la richesse s'étale...Hum, voilà ; c’est tout… »
Une des bête de trait choisit ce moment pour évacuer bruyamment sa surcharge intestinale.
Cela ne troubla point la réflexion des ministres. Aussitôt le Big Philosophe déclara :
« Que votre Redondance me pardonne, mais tout cela est très simple, très simple ! Il faut…ha ! Merdre !… »
(à suivre)

Le Big Philosophe extirpa son pied de la déjection bovine toute fraîche. Il suivait maintenant le chariot royal en boitillant car sa babouche restait engluée dans la masse odorante. Notre Souverain s’amusait à voir cette éminence intellectuelle au prise avec la matérialité palpable.
« C’est simple, Sire. La culture, c’est cela qui compte ! La Reine insiste la dessus. Elevons des hôtels de ville, multiplions les fêtes !
- Sire, Sire ! Qu’entends-je, qu’ouis-je ? Faire des fêtes, construire des hôtels de ville ? »
Le Big Général dissimulait mal sa fureur. Il avait rapidement porté son cheval à la hauteur du Souverain. Le Big Général était le seul cavalier de la suite, son statut convenait mal au déplacement pédestre. Il était souvent maladroit dans ses interventions mais Notre Souverain appréciait ses mérites militaires et l’efficacité redoutable de son service de contre espionnage.
« Votre Obesité n’ignore pas les hordes de pillards qui hurle à nos frontières. Il nous faudrait des armées et non des musiciens !
- Certes, Big Général, mais vous trouverez bien un moyen de décourager les importuns ; Et puis nous avons des amis…
- Rhaaa ! s’emporta le militaire en lança sa monture en avant. »
Notre Souverain chassa négligemment du plat de la main, la poussière déposée par le galop du cheval sur les coussins. Il savait que Le Big Général s’excuserait sincèrement plus tard pour son impétuosité. Puis il annonça :
« Nous allons organiser fêtes sur fêtes, nous construirons des hôtels de villes et même des zéniths. Convoquez séance tenante les Wampas, les Mano Négra, les Dionisos, les Two Be Free et…
- Muse ! Muse ! crièrent en chœur les dignitaires.
- Muse ! Hurla le crieur.
- Ta gueule ! répliqua la suite royale qui en avait assez de sa voix de fausset.
Le Big Géographe approcha du chariot royal.
« Sire, nous avons bien étudié la situation des villages de La Reine Radegonde et…
- Et ? interrogea le Roi.
( à suivre)

« Sire, nous avons bien étudié la situation des villages de La Reine Radegonde et…
- Et ? interrogea le Roi.
( à suivre)
- Et bien, les 12 derniers villages fondés, ne sont pas alignés. Certains sont relativement espacé les uns des autres. Donc…
- Donc ?
- Donc il ne s’agit en aucun cas d’une sélection globale de territoires, d’un surlignage si vous voulez.
- Un surlignage ? qu’est-ce que cela ?
Le géographe ignora la question.
- La Reine Radegonde, continua t-il, a choisi le lieu de chaque village sans contrainte.
- Ah bien, tant mieux, mais as-tu La solution ?
Le Big Géographe, encombré de cartes, déploya, à bout de bras, un long rouleau coloré couvert de chiffres.
- Regardez, vous avez ici :-209/-155 ; et là :-195/-152 ; et Oups !
Une roue du char venait de happer l’extrémité de la carte. Elle passait maintenant sur le parchemin en laissant une longue trace. Le géographe récupéra le rouleau et brandit le document vers le chariot royal.
- Le surlignage, c’est cela ! sire, c’est cela le surlignage !
- Ha, très bien, je vous nomme Big Surligneur.
Cette nouvelle charge, laissa pantois le Big Géographe. Ses assistants se saisirent du document ainsi surligné, et le vénérèrent comme une sainte relique.
- Faisons la fête, continua notre Big Souverain, et faisons de la culture, beaucoup de culture, mes bons amis !
- Je crains, Votre Ampleur, que nos fêtes aient un goût amer…
Dans l’euphorie des fêtes promises, nul n’avait vu venir le Big Messager. L’écharpe noire couvrait ses épaules.
- La Beulette n’est plus, La Beulette nous a quitté…
- Nous ne restons plus que quatre, soupira le Roi
- Plus que quatre ! hurla le crieur
- Comme les doigts de la main commenta le Big Philosophe
- C’est inexact, une main a 5 doigts, 1,2,3,4,5, compta le Big Mathematicien.
- Mais …Pouce, ça ne compte pas ! s’esclaffa le philosophe déjà ivre.
Pourtant, cette mauvaise nouvelle n’était pas la dernière. Le Big Général arrivait à brides abattues.
- Sire ! Les pillards…. Ce sont les Gaumunistes *… Nous ne pouvons résister…
- Que devons nous faire, Big Général ?
- Fuir ! Sire, emportons tout et fuyons, nous n’avons ici que trop peu de force.
- Hue ! fit le Big Bouvier.
C’est ainsi que se termina le conseil du 35e jour d’automne
( à suivre)

*Glanix reconnaitra les siens

CHRONIQUE DU BIG ROYAUME
OU L’ON RELATE LA JOURNEE DE LA REVELETION
Par Le Big Chroniqueur


Combien de soleils se sont couchés pour que ma main ne cesse de trembler et trouve sans faillir le chemin de l’encrier ?
Combien de lunes se sont levées pour que ma tête ne cesse de bourdonner et que ma mémoire rassemble mes souvenir épars ?
Moi, Big Chroniqueur, désigné à la cour du Big Royaume, par Notre Bien Replet Souverain TheBig « le bien nommé », suis enfin en mesure de relater les événements qui survinrent le jour où nous fut donné, par la Reine Radegonde, La Révélation.

La fête !
La fête était partout, tout le temps et par tous les temps. Des contrées lointaines , convergeaient des convois de cervoises barbares, Geuse, Pelfort, Heineken, Kro, Krik, Krak, et nous attendions avec impatience le vin nouveau. La place de rassemblement n’était qu’un gigantesque banquet. Notre souverain, bien calé sur son trône, arborait la mine réjouie du monarque oeuvrant pour le bien du royaume. Philosophes, mathématiciens, et autres savants n’avaient pas une assise aussi performante car c’est sous la table qu’ils débattaient des prestations musicales du groupe invité.
Le messager aux longues tresses blondes se fraya, tant bien que mal, un passage jusqu’à Notre Souverain. Sans autre cérémonie, il tendit la missive au Roi. Puis, discrètement, il vida une pinte d’hydromel qui traînait par là.
Le Roi eut bien des difficultés à dérouler le message. Le parchemin retrouvait à plaisir sa forme initiale dès que Notre Souverain desserrait la pression de ses doigts pour s’en servir une (pression).
Le Roi fit un signe au Big Crieur qui tituba jusqu'à lui.
- Que le silence choit ! que le chil… quleuu…Vos gueules ! cria le crieur.
Le silence se fit aussitôt.
On entendait plus que la mastication vorace du messager arverne qui avait trouvé un Salers à sa convenance et jetait, maintenant, un regard lubrique vers une fourme d’Ambert esseulée.
( à suivre)

Le Roi lisait.
Ses lèvres laissaient couler un joli fil de bave qui étincelait au soleil d’automne. Son esprit était aussi concentré qu’un alcool de prune artisanal.
Il s’écria :
- Mais oui, mais bien sur !
Il retomba ensuite dans un mutisme méditatif. Il fallut le rot puissant du messager gaumuniste pour le tirer de sa torpeur.
- Big Général, dit-il, parcourez les résidences et mettez- moi ces fainéants de colons au boulot ! Big Crieur, proclamez la fin des festivités et chantez les louanges de la Reine Radegonde que…heu… mais où est passé le Big Poète ?
Un choc ébranla la table. Le Big Poète écarta les pans de la nappe et se releva péniblement devant le roi en se massant le haut du crâne.
- A votre servichips ! Sire, dit le Big Poète avant de postillonner quelques mots à l’oreille royale.
- Que dis-tu ? s’inquiéta le roi, oui, oui, j’allais le dire…que la divine rosée de l’aube tisse à votre buste gracieux une rivière d’éblouissants diamants.
- Que le rosé de l’aubergiste…heu… votre buste spacieux d’une litière d’ébouriffants amants ! brailla le crieur.
Notre Souverain, découragé, fit un signe au Big Général.
- Big général, fit-il dans un soupir, mettez- moi, séant, le crieur en cure de désintoxication.
Soudain, il se reprit. La mine réjouie par une idée nouvelle, il contempla l’assemblée d’un regard déterminé et déclara :
- Nous nommerons notre première fondation en l’honneur de notre bienfaitrice. Le nom de notre deuxième fondation commémorera ce jour historique. Ainsi ai-je décidé !
Il n’y avait aucune réaction. Chacun, épuisé par une semaine de libation restait prostré. Sauf le Big Général. Habitué aux beuveries militaires et excité par les nouvelles orientations politiques, il était partout à la fois, donnant des ordres aux prétoriens qui secouaient à grands coups de sandales les énergies imbibées, et surveillant étroitement la cure de désintoxication du Big Crieur. De celui-ci, on ne voyait que la partie postérieure du corps, l’autre se débattait dans une barrique remplie d’eau.
- gloup ! gloup ! borborygmait le Big Crieur.
Ainsi s’acheva le conseil improvisé de la 54eme journée d’automne où nous fut apporté, par la grâce de la Reine Radegonde, Reine des Francs et des €, « La Révélation. »
Ainsi se clôt cette chronique relatant les évènements relatifs à la quête de La Faille.

Fait par le Big Chroniqueur, nommé à la cours du Big Royaume par Son Opulente Rondeur TheBig, Souverain des Big Museur du sud ouest du monde de Travian.

N.B. Prochainement s’ouvrira un autre chapitre relatif à la création artistique à la cours du Big Royaume.
Kamarades lecteurs, bon courage !
Pour toute réclamation, veuillez transmettre vos doléances au Big Secrétariat