Chronique du Big Royaume (ou l'on découvre les mystères de )

Chronique du Big Royaume
Livre des Bouleversements
Par le Big Chroniqueur

OU L’ON DECOUVRE LES MYSTERES DE LA CREATION ARTISTIQUE

- Excellent cru ! Vraiment très bonne !
Notre Souverain mâchonnait goulûment les olives de la dernière récolte. D’un coup de langue agile, il expulsait les noyaux au grès de sa fantaisie.
- Elles ont macéré juste comme il convient. Ah ! ce petit arrière goût citronné… Hein, qu’en penses- tu Big Chroniqueur ? Goûte, ne te gène pas…Fuuit !
- Aïe ! Bravo Votre Rondeur ! En plein dans le mille, appréciais-je en me frottant l’œil droit.
Soudain des bruits violents interrompirent le souverain entraînement. Quelque chose était tirée sur les marches de l’escalier donnant aux appartements royaux. Cela semblait lourd et encombrant car on percevait distinctement les coups sourds que la chose faisait à chaque degré monté.
Bientôt la porte de l ‘antichambre s’ouvrit et le Big Secrétaire entra, plié en deux par une révérence exagérée.
- Que Votre Opulence veuille pardonner mon intrusion intempestive, mais le Big Peintre est là.
- Fuuit !
- Ouille ! Quelle admirable précision, Sire ! Flagorna le vil hypocrite en se massant l’œil gauche.
- Le Big Lèche-botte n'eut pas l'occasion de se répandre davantage car la carrure imposante du Big Peintre se dessina ( c'est le mot approprié) dans l'embrasure de la porte.
- ha!Votre ventripotence! la lumière en ce lieu est magnifique. Tout baigne dans un blond...Heu, un blond vénitien! Nous ferons un chef d'oeuvre , n'en doutons pas!
( à suivre)

- ha!Votre ventripotence! la lumière en ce lieu est magnifique. Tout baigne dans un blond...Heu, un blond vénitien! Nous ferons un chef d'oeuvre , n'en doutons pas!
( à suivre)

- C'est tout ce que je te demande Big Peintre. Il en va de mon crédit auprès des Gaumunistes.
- Mais la maison ne fait pas crédit, se méprit le Big Peintre, surtout pour un chef-d'oeuvre...Bah! laissons ses broutilles matérielles et consacrons nous à l'art.
Le Big peintre gesticulait beaucoup en parlant. Il arpentait la pièce à grandes enjambées, s'arrêtant soudain pour évaluer son modèle sous un angle différent,puis reprenant sa déambulation, stoppant encore pour prélever quelques olives dans la jarre royale et repartant à nouveau.
- Chire! Le Big Couturier a fait des merveilles! Chette toge aux broderies d'or fait véritablement rechortir votre teint, heu... votre teint vénichien. Fuuit!
- Outch! Manqué! fis-je en extirpant discrètement le noyau de l'oreille.
- On rapporte que ta réputation dépasse les frontière du Big Royaume, Big Peintre. Fuuit!
- Aille! Beau tir, Votre Rondeur! Lécha le Big Cire-pompe.
- En effet, ne dit-on pas que je suis "Le Peintre des rois et Le Roi des peintre"? J'ai même oeuvré chez les Gaumunistes, savez-vous?
- Chez les Gaumunistes! Aurais-tu réalisé le divin portrait de la Reine Radegonde?
Oh! j'ai surtout débuté avec quelques gaulois. Ce n'était pas compliqué...Quelques tresses rousses par-ci, quelques moustaches par là... ça fait la main et ça fait bouillir le chaudron, comme ils disent. ha!ha!
- Mais la Reine? Parles-moi de la Reine Radegonde!
- Heu, la Reine, c'est compliqué...Ha! Mais voilà mes élèves avec mon matériel...
Deux jeunes garçons, soufflant et suant, tiraient péniblement un lourd chevalet de bois. L'engin était si encombrant qu'ils devaient l'incliner pour le passer à travers l'ouverture de la porte. Les chocs sur les marches de pierre avaient marqué la structure de nombreuses meurtrissures, si bien qu'il paraissait un peu gondolé.
Le peintre examina les dégâts et déclara :
- Hum, Chire, Votre chef d'oeuvre chera baroque. Fuuit!
- Raté, fit le Big Menteur.
( à suivre)

- Bon! C'est pas tout ça, décida le Big Peintre. On discute, on discute et le boulot n'avance pas. Qu'on m'apporte ma toile! Qu' on prépare mes couleurs!
Sans ménagement, le Big Peintre disposa Notre Souverain sur son trône d'appartement, ajustant le majestueux col d'hermine, d'orientant le royal menton, croisant et décroisant les souveraines jambes comme si Notre Magnificente Rondeur n'était qu'une vulgaire nature morte.
- Non, pas les doigts dans le nez... oui, voilà... Tenez le menton comme ça...Bien! Bien!
Le Roi, qui tenait à faire bonne impression auprès des Gaumunistes, se prêtait gentiment à ces manipulations. Il n'accepta pas, cependant, de mettre sa couronne à l'envers pour paraître plus jeune.
- Voilà, parfait! On ne bouge plus dit enfin le peintre.
Puis, claquant les doigts, il tendit la main gauche.
- Palette!
Ensuite la main droite.
- Pinceau!
Il s'avança devant la toile et considéra son modèle comme s'il s'agissait d'un taureau à affronter.
- Musique!
Les deux apprentis entonnèrent " L'auvergnat" en l'honneur des kamarades gaulois, mais trés vite le répertoire s'orienta vers des thèmes plus spécialisés. Leurs chants évoquaient des pratiques relatives à la reproduction des espèces. Cela se passait dans des contrées barbares entre Nantes et Montaigut ou bien Camaret.
Ils finissaient une jolie version, en canon, de "La fille du coupeur de joint", quand Notre Souverain bailla.
(à suivre)

- Big Peintre, as-tu bientôt fini ? S'inquiéta le roi.
- Un chef d'oeuvre c'est comme pour Rome, ça ne se fait pas en un jour! Il se peut que cela nous occupe une partie de la nuit...
- Houla! va falloir s'organiser...Je commence a avoir des douleurs un peu partout à rester immobile comme ça...Big secrétaire, allez donc mander la Big Kinésithérapeute pour quelques massages apaisants! et puis tant qu'à faire, ramène quelques boissons, ces excellentes olives nous ont donné la pépie, n'est-ce pas, Big Peintre?
- En effet, Votre Rondeur, la pépie vient en mangeant.
- Et bien, Big Secrétaire, hâtons-nous!
Mais Big Secrétaire restait immobile.
Les yeux hagards, les tempes moites, il bredouilla d'une voix mal assurée:
- La Big Kinési...L' épouse du Big Général ? Vous...Vous êtes sûre, Votre Rondeur?...
Le Roi pris une profonde respiration et répondit gravement:
- Je ne reculerais devant rien pour mon chef d'oeuvre ! Va !
Le Big Secrétaire se retira et Notre Monarque en profita pour étirer ses membres engourdis.
- Sire! protesta le peintre, ne bougeons point ! je peints ce que je vois. Si la pose change, il me faut tout reprendre.
- Permet-moi, Big Peintre, de jeter un oeil sur ton ouvrage.
- Bah, de toute façon , maintenant que vous avez bougé...
Notre Souverain s'extirpa péniblement de son trône
- Ouille, ouille! Me voila coincé à présent...
Il se déplaçait avec difficulté, plié en deux par une douleur lombaire.
- Dites-moi, Big Peintre, as-tu flatté ma rotondité ou bien ai-je un peu forci ?
- Ni l'un ni l'autre, Votre Rondeur. C'est le col d'hermine, ça boudine.
- Ha! Peut-être devrais-je l'ôter pour présenter une silhouette plus gracile?
- N'y songez point Majesté! La royauté sans l'hermine, c'est comme le gâteau sans la cerise, le pastis sans cinquante et un, la Peugeot deux sans cinq, la...*
Le fracas de la porte s'ouvrant brutalement interrompit la tirade du peintre.
- Alors, Mon Petit Sire, on a bobo? fit une voix à peine féminine.
- Par tous les seins! gémit le peintre.
( à suivre)

* Petit jeu récréatif à l’usage du lecteur interactif : complétez la liste.

AVERTISSEMENT
Les lignes qui suivent peuvent choquer la sensibilité de certains lecteurs. Nous tenons à préciser que notre déontologie d’historien nous interdit toutes omissions ou édulcorations. Les faits sont ici rapportés tels qu’ils se sont véritablement produits. Aussi recommandons-nous aux personnes émotives d’interrompre la lecture du présent chapitre.
Le Big Chroniqueur

Comment ne pas comprendre la confusion du Big Peintre tant la généreuse poitrine de la kinésithérapeute contenait à grand peine dans son corset de cuir !
Tout, dans l’épouse du Big Général semblait hors norme. Sa carrure de lutteur, ses muscles d’haltérophile, sa taille de basketteur lui permettaient de se qualifier dans plusieurs disciplines olympiques. De longues cuissardes à talon rendaient sa stature plus imposante encore.
Notre Souverain sentait sa détermination faiblir.
- Je crois que…Que…Ca va mieux, là maintenant…Fit-il.
Mais la pulpeuse masseuse ignora la remarque.
- Néron, pas ici, Néron ! hurla t-elle.
Un énorme chien, qui devait son nom à un museau aplati et circulaire, la suivait en tous lieux. Il avait la fâcheuse habitude de baliser son territoire en toutes occasions.
- Enfin Biquet ! Retiens donc Néron ! On est pas à la taverne ici !
- Mais chérie, comment pourrais-je ? Chargé comme je suis…
Une demi-douzaine d’amphores encombraient les bras du Big Général. Le militaire s’approcha de son épouse et lui murmura discrètement :
- S’il te plait chérie, ne m’appelle pas « Biquet » devant le monde…
Effectivement, le monde était là.
Big Philosophe, Big Informaticien, Big Géographe-Surligneur, aucun Big Dignitaire ne manquerait le spectacle d’une manipulation vertébrale royale.
La Big Kinésithérapeute entrecroisa ses doigts pour étirer ses bras en avant. Les phalanges émirent un craquement sinistre.
- Bon, Assez rigolé ! on va remettre Sa Petite Rondeur d’aplomb !
( à suivre)

- Heu…Peut être qu’un rafraîchissement serait…Risqua le Roi .
- Tut !Tut !Tut ! Le réconfort , après l’effort, répliqua l’experte en s’emparant de la nuque royale.
Elle tourna d’un coup sec la souveraine tête vers la droite. Les cervicales produisirent un joli son de mécanique mal entretenue.
- Hooooo ! fit l’assemblée de connaisseurs.
Un violent mouvement à contre-sens permit aux royales vertèbres de s’exprimer avec plus de finesse.
- Haaaaa ! apprécièrent les spectateurs.
- Hop ! A plat ventre ! Ordonna la massive masseuse.
Son opulente Rondeur obéit docilement, mais éprouva de grandes difficultés pour respecter la consigne.
- Enfin, à plat ventre…Mettez-vous sur le ventre ça ira, corrigea la Big Kinésithérapeute.
D’un bond, elle fut sur le dos royal. L’aiguille de ses talons s’insinuait sans problème dans les interstices osseux et musculaires. Elle entreprit, alors, une chorégraphie rapide. Cela faisait une musique entraînante qui rappelait certaines Polonaises de Chopin. La Big Kinésithérapeute aimait la musique classique.
- Magnifique ! S’exclama l’assemblé.
Un allegro molto andante mit fin à la prestation. Elle s’écarta de son sujet, reprit son souffle et salua son public.
- Bravo ! Bravo ! applaudit l’assistance.
Elle s’adressa ensuite à Notre Souverain, et dit avec emphase :
- Sire, vous pouvez reprendre vos activités.
(à suivre)

Notre souverain se redressa. Il était en sueur et quelque peu étourdi. Il cambra ses reins, bomba ( dans la mesure du possible) son ventre et illumina son visage d’un sourire épanoui.
- Ha ! bé, j’ai plus mal. Rien. Nada. Félicitation, Big Kiné, permettez- moi de vous appeler « Big Kiné »…
- C’est un honneur, Mon Petit Sire, répondit la Big Kiné en faisant une révérence à enrhumer un eskimo.
- Hum !hum !
Le Big Peintre avait repris ses pinceaux et s’impatientait.
- Hum ! Si votre Replètude daigne reprendre la pause…
- Oui, oui, bien sûr…Notre chef-d’œuvre… Répondit le Souverain. Mais, j’enlèverais bien ce col d’hermine qui me fait monter la transpiration.
- C’est hors de question, Majesté, le col d’hermine c’est la spécialité de la maison ! c’est l’attribut indispensable qui fera ressortir votre teint…votre teint…
- Vénitien dit la Big Kiné.
- Je vois que Madame a de la culture, apprécia le peintre.
- Oui, je pratique le culturisme à mes heures.
Notre Monarque résigné s’épongea le front avec l’hermine du col, s’installa sur le trône et repris la pause.
Chacun tenait à fêter la souplesse royale retrouvée en vidant quelques godets de vin nouveau. Comme il est coutume,les commentaires allaient bon train.
- Il goulaye un max, jugea le Big Général.
- N’est-il pas un peu cuisseux s’interrogea ….*
- Nous prétendons qu’il est l’antithèse du vin vieux, disserta …*
- Sa robe n’a d’égale que le pourpre poivré des rosée boréales, commenta…*
- Il est bon ou il est pas bon ? questionna …*
Mais bientôt les langues pâteuses ne purent discerner les nuances du breuvage, et les cerveaux embrumés les subtilités du vocabulaire. Alors le Roi émis un bâillement
- c’est pas qu’on s’ennuie, mais, bon…Personne n’aurait une petite idée pour passer le temps ?
Le Big Philosophe fouilla la poche de sa robe de chambre de taverne et suggéra :
- je connais un jeu qui amusera certainement Votre Rondeur.
( à suivre)

* Testez votre perspicacité.
Retrouvez les interlocuteurs non mentionnés.
( Résultats du test dans le prochain épisode)

* Testez votre perspicacité.
Retrouvez les interlocuteurs non mentionnés.

- N’est-il pas un peu cuisseux s’interrogea la Big Kiné*
- Nous prétendons qu’il est l’antithèse du vin vieux, disserta le Big Philosophe*
- Sa robe n’a d’égale que le pourpre poivré des rosées boréales, commenta le Big Poète*
- Il est bon ou il est pas bon ? questionna le Big Informaticien*


Le Big Philosophe fouilla la poche de sa robe de chambre de taverne et suggéra :
- je connais un jeu qui amusera certainement Votre Rondeur.
( à suivre)

- Ah, j’étais sûr que je pouvais compter sur la philosophie pour venir à bout de l’ennuis. Et que proposez-vous Big Philosophe ?
- Le poker, Votre Graisse… Et mieux encore, le streap poker !
- Bonne idée se réjouit le Big Général en évaluant la quantité de couche vestimentaire composant son armement d’apparat.
La Big Kinésithérapeute applaudit d’enthousiasme.
- Ah, mes petits chéris, je suis experte à ce jeu !
Le militaire lui jeta un regard glacial.
- Mais tu ne comptes pas jouer, tout de même ?
- Et pourquoi pas ? répondit son épouse le défiant du menton.
- Et pourquoi pas ? firent en écho l’ensemble des dignitaires toisant d’un œil lubrique les générosités charnelles de la masseuse.
L’unanimité de l’assistance n’impressionna pas le général qui en avait vu d’autres.
- Parce que, voyons, S’emporta t-il, ce n’est pas un jeu de gonz… Ce n’est pas un jeu qui se pratique en compagnie de dame.
- De quoi ! Pas pour les dames ! Espèce de phallocrate !
La tension était palpable. Les deux époux se défiaient du regard. Leurs scènes de ménage étaient aussi célèbres qu’imprévisibles et lorsqu’elles éclataient au milieu d’une bataille, l’ennemi impressionné, fuyait en demandant grâce.
Le Big Peintre profita de ce silence pesant pour risquer une remarque.
- Ne pourriez-vous imaginer une occupation plus statique… vous comprenez… les nécessité de la pause… heu…
Devant la convergence de regards hostiles, il se recroquevilla derrière sa toile et reprit ses pinceaux.
Les mains sur les hanches, le buste provoquant, la Big Kiné lança :
- Hé, l’artiste ! Tu préfères qu’on fasse un "jungle speed", peut-être ?
- Ouai, de quoi je me mêle ! Ajouta le Big philosophe qui battait déjà les cartes avec frénésie.
Notre Souverain évalua l’assistance, pesa longuement le pour et le contre, attarda longuement son regard sur la pulpeuse silhouette de la générale et dit :
- Bien, ce sera le poker…Vos apprentis, Big Peintre, me passeront les cartes. Ainsi je garderais l’immobilité requise… allez, j’ouvre avec le col d’hermine !
- Non, Sire, pas le col d’hermine, gémit le peintre.
( à suivre)

- Non, Sire, pas le col d’hermine, gémit le peintre.
( à suivre)

Il n’est pas de notre propos de narrer par le détail cette partie épique. Je prie les inconditionnels de ce jeu de se reporter aux ouvrages spécialisés qui ne manqueront pas d’évoquer dans le détail toutes les péripéties. Notre intention se limite ici, à porter un éclairage particulier sur les mystères de la création artistique.
Sachez cependant, que cette partie se prolongea jusqu’au petit matin. Les quantités de bougies et de torches nécessaire à la poursuite du jeu et de l’œuvre, firent le bonheur du Big Peintre car elles renforçaient, selon lui, l’atmosphère vénitienne de l’ensemble.
Sachez en outre, (si l’on puis dire) qu’au vin nouveau, succéda les cervoises barbares qu’affectionnèrent tout particulièrement les apprentis du peintre dont nous déplorerons, en maintes occasions, l’étroitesse de la vessie.
Sachez enfin, que l’œuvre fut achevée au moment où Notre Opulente Rondeur jouait et perdait l’ensemble de ses vêtements en proposant un « tapis » téméraire.
C’est l’intervention opportune du Big Peintre qui termina la partie :
- Sire, voilà, c’est fini… fit -il dans un souffle.
Un silence plomba l’ambiance. Les joueurs étaient si absorbés par les enjeux qu’ils avaient oublié ce qui les avait amené ici.
- Haa ! voyons cela.
Notre Souverain se leva péniblement, écarta Néron qui réchauffait ses pieds depuis qu’il avait joué ses pantoufles fourrées et se planta devant la toile. Il se caressa longuement le menton et dit :
- Pour sûr, Big Peintre ? c’est un chef d’œuvre !… Mais ne craignez-vous pas que la légèreté de ma tenue n’indispose nos Kamarades Gaumunistes ?
- Je fais ce que je vois, Sire !
- Oui, effectivement…Ha, on reconnaît bien la Big Kiné. Et aussi le Big Général. Ha,ha ! il s’est bien fait plumer, lui aussi.
- Oui, ils étaient dans mon champ de vision.
- Et même ce brave Néron…Charmant, tout à fait charmant… Mais tout de même vos petits assistants…Peut-être que…Ne pourrait-on pas… Pour celui de droite, lui trouver une pose plus…moins…Heu…
Le Big Peintre fit main basse sur quelques olives rescapées des libations. Et répondit :
- Chire , ch’ai fait che que ch’ai vu. Fallait pas les faire boire.
Poursuivant son examen, Notre Monarque reprit :
- Tu as bien réussi à rendre l’atmosphère. Tout baigne dans une blondeur véni… Véni…
- Chienne, compléta le Big Peintre.
- Ooua ! Oua ! fit Néron alerté.

Ainsi se clôt ce chapitre consacré à la naissance d’une œuvre majeure de l’histoire de l’art. Soyons sûr quelle participera pleinement à la renommé et au rayonnement de Notre Big Souverain et du Big Royaume jusqu’aux confins du monde Travianesque.
C’était le 72e jour de l’automne

Fait par le Big Chroniqueur, nommé à la cours du Big Royaume par Son Opulente Rondeur TheBig, Souverain du Big Royaume.

NOTE DE L’EDITEUR

Notre prolifique Big Chroniqueur se plaint d’ampoules au bout des doigts. Il est par ailleurs fort occupé par diverses obligations qui l’éloignent pendant de longues périodes de la cours du Big Royaume. Ainsi une pose dans notre rythme de publication s’avère nécéssaire.
Cependant, pourrions-nous rester longtemps écarté des faits et gestes des Bigs peoples ?
Aussi ai-je prié le big chroniqueur de nous informer sur des sujets tels que :
- La guerre du Roi TheBig (actualité)
- Les Bigs Paparazzi traquent La Reine Radegonde.(actualité)
- Les œuvres gauloises du Big Peintre ( histoire des différents portraits de notables Gaulois)

Si l’une de ces chroniques vous agrée, ou si vous souhaitez voir aborder une chronique non mentionnée ici, je vous prie de nous en faire part.